Découvrez nos articles de veille liées à l'actualité industrielle, politique et économique.
Le projet d’investissement de Sanofi aux États-Unis d’ici 2030.
Sanofi investira 30 milliards de dollars aux États-Unis d’ici 2030, renforçant ses sites de production et de R&D. Face aux pressions protectionnistes de Trump, ce choix s’inscrit aussi dans une logique proactive d’expansion, marquée par plusieurs acquisitions majeures sur le marché américain du médicament et des biotechnologies.
Emmanuel Macron au Vietnam, une troisième voie française ?
Ce lundi 26 mai, le Président Emmanuel Macron est arrivé à Hanoï au Vietnam dans le cadre d’une tournée en Asie du Sud-Est. À caractère politique et économique, cette venue a pour but de positionner la France comme un nouveau partenaire majeur, une “troisième voie”, entre les États-Unis et la République populaire de Chine. Retour sur le nouveau partenariat franco-vietnamien.
Safra : le bus à hydrogène français repris par Wanrun, un groupe chinois.
Safra, seul constructeur français de bus à hydrogène, a été repris en mai 2025 par le groupe chinois Wanrun, après un redressement judiciaire. Ce rachat, jugé stratégique pour l’emploi (120 postes sauvés), soulève des inquiétudes sur la souveraineté industrielle et le risque de dépendance technologique dans un secteur clé.
La levée des sanctions américaines contre la Syrie : nouvelles opportunités économiques et stratégie géopolitique de Trump.
En mai 2025, Donald Trump annonce la levée des sanctions américaines contre la Syrie, ouvrant la voie à sa réintégration économique mondiale. Cette décision, à portée géopolitique, vise à affaiblir l’Iran et renforcer les alliances régionales. Elle crée des opportunités d’investissement, mais la reconstruction reste conditionnée à d’importants défis économiques et politiques.
Le record d’investissement du 8ème sommet Choose France.
Le 8e sommet Choose France a battu un record avec 37 milliards d’euros d’investissements annoncés, centrés sur l’intelligence artificielle. Des géants comme Prologis, MGX ou Brookfield s’engagent massivement. 13 000 emploissont attendus. Emmanuel Macron en a profité pour critiquer la directive européenne sur le devoir de vigilance.
Le forum américano-saoudien d'investissement à Riyad.
Le forum d'investissement américano-saoudien à Riyad a scellé un contrat de 600 milliards de dollars d’investissement saoudiens aux États-Unis, incluant des accords sur l’IA (DataVolt, Google, Oracle) et un contrat d’armement historique de 142 milliards. Donald Trump a aussi annoncé la suspension des sanctions économiques contre la Syrie, conditionnée à une normalisation avec Israël. Des discussions stratégiques sur les hydrocarbures et le nucléaire iranien se poursuivent dans le cadre d’une tournée régionale élargie.
La venue d’Ahmed Al-Charaa en France, une opportunité pour la France dans la reconstruction syrienne ?
Le 7 mai 2025, Emmanuel Macron a reçu Ahmed Al-Charaa, président de transition syrien, marquant une reprise diplomatique après la chute d’Assad. Paris conditionne son soutien à des avancées sur les droits humains et la justice. Sur le plan économique, la France relance ses projets en Syrie : CMA CGM modernise le port principal (230 millions d’euros), tandis que Total, Véolia et l’Institut français mèneront des projets structurants. Malgré ces ambitions, des ONG dénoncent un risque de légitimation prématurée d’un régime aux pratiques encore contestées.
La nouvelle vente de Rafales en Inde, incontournable fleuron de l’industrie de défense française.
En avril 2025, l’Inde a officialisé l’achat de 26 Rafale Marine F4 à Dassault Aviation pour 6,6 milliards d’euros, consolidant un partenariat stratégique avec la France. Polyvalent et modernisé, le Rafale séduit par son interopérabilité et sa technologie de pointe, concurrençant le F-35 américain. Avec des carnets de commandes pleins jusqu’en 2030 (Égypte, Qatar, Grèce, Indonésie), Dassault doit doubler sa production malgré les tensions sur les matériaux. Ce succès illustre la montée en puissance du Rafale comme pilier de l’industrie de défense française sur la scène mondiale.
Un engagement allemand pour l'Europe réaffirmé ?
Le 23 février 2025, Friedrich Merz appelle à une Europe indépendante face aux États-Unis. Il promet un gouvernement allemand pro-européen, relance la défense (100 Mds €) et prône une coopération renforcée à Bruxelles. Fini l’unilatéralisme (Sky Shield, énergie), Merz soutient accords Inde, Mercosur, et durcit migration et régulations. Reste à voir si l’Allemagne alignera ses intérêts sur ceux de l’UE.
Tarifs douaniers américains : une stratégie gagnante ?
Depuis 2018, la politique commerciale des États-Unis, sous l'impulsion de Donald Trump, a basculé vers un protectionnisme assumé, multipliant les hausses de droits de douane contre la Chine, l’UE et d’autres partenaires. Voulant réindustrialiser et réduire la dépendance à Pékin, cette stratégie a alourdi les coûts pour les entreprises américaines, perturbé les chaînes de valeur mondiales et ravivé les tensions géopolitiques. La politique tarifaire est devenue un outil structurel de souveraineté économique, fragilisant le multilatéralisme. À terme, ce « commerce armé » pourrait affaiblir l’économie mondiale et redéfinir les règles du jeu commercial.
Le premier Sommet Union Européenne - Asie Centrale.
Le 4 avril 2025, l’Union Européenne et les cinq pays d’Asie centrale ont tenu un sommet à Samarcande, scellant un partenariat stratégique. L’UE, premier investisseur dans la région, a annoncé 12 milliards d’euros d’investissements via le programme Global Gateway, ciblant transports, matières premières et infrastructures. Ce rapprochement économique et diplomatique vise à diversifier les approvisionnements critiques et sécuriser les chaînes logistiques face à la Russie et à la Chine. Toutefois, l’Union reste vigilante sur les droits de l’Homme, conditionnant ses relations à des avancées politiques régionales.
La levée de fond d’Open IA, la contre attaque de l’IA américaine.
Le 31 mars 2025, OpenAI a annoncé une levée de fonds record de 40 milliards de dollars, portée par SoftBank, valorisant l’entreprise à 300 milliards. Face à la montée en puissance des concurrents chinois (Deep Seek) et français (Mistral AI), cette opération vise à renforcer la recherche et à développer une intelligence artificielle générale. La transition vers un modèle lucratif, condition de l’investissement, suscite des critiques, notamment d’Elon Musk. Malgré ces tensions, OpenAI entend consolider sa position de leader mondial de l’IA avec de nouveaux modèles à poids ouvert.
La relance des extractions minières stratégiques européennes.
Le 25 mars 2025, la Commission Européenne a lancé 47 projets d’extraction de minerais stratégiques (lithium, cobalt, terres rares) dans 13 pays, via le Critical Raw Materials Act (CRMA). Objectif : réduire la dépendance aux importations africaines et asiatiques, et sécuriser les approvisionnements pour les technologies vertes et la défense. Avec 2 milliards d’euros d’investissements, l’UE vise 10 % d’extraction locale d’ici 2030. La France compte huit sites, dont deux pour le lithium. Cette relance industrielle, accélérée par l’instabilité géopolitique, suscite toutefois des tensions écologiques croissantes.
COP 29, Promesses climatiques et réalités politiques
La 29ème Conférence des Parties, ou COP 29, se tenait cette année à Bakou en Azerbaïdjan du 4 au 22 novembre 2024. Elle s’inscrit dans le prolongement de la COP 21 et des accords de Paris ainsi que dans l’urgence climatique de plus en plus pressante. Retour sur un mois de négociation mêlant urgence climatico-sociale et pragmatisme économique.
Le nouvel accord commercial Indo-Européen.
Le 28 février 2025, l’Union Européenne et l’Inde ont relancé les négociations d’un accord commercial stratégique, après des années d’impasses. L’enjeu est de taille : dynamiser un commerce bilatéral déjà florissant (137 milliards d’euros en 2024) tout en surmontant les barrières protectionnistes indiennes. Bruxelles cherche à diversifier ses chaînes d’approvisionnement (semi-conducteurs, batteries) et New Delhi à attirer des investissements et des visas pour ses travailleurs. Au-delà de l’économie, cet accord vise à rééquilibrer les alliances géopolitiques face à l’incertitude américaine et aux tensions sino-russes.
L’investissement de TSMC aux États-Unis, une métamorphose du bouclier Taiwanais ?
Cette veille décrit l’investissement de 100 milliards de dollars de TSMC aux États-Unis, annoncé en mars 2025. Prévu en Arizona, il s’inscrit dans la volonté américaine de rapatrier la production de semi-conducteurs pour réduire sa dépendance à Taïwan. Porté par le Chips and Science Act, ce projet accentue la pression sur le Bouclier de Silicium taiwanais, pilier stratégique face à la Chine. Pour ménager Washington, TSMC s’allie à Intel, Qualcomm et AMD, tout en conservant ses usines clés à Taïwan pour maintenir son poids géopolitique.
La crise anti-corruption Serbe.
Ce document décrit la crise politique que traverse la Serbie depuis l’effondrement du toit de la gare de Novi Sad, en novembre 2024, ayant causé 15 morts. Cet accident a mis en lumière des soupçons de corruption dans l’attribution des travaux à des entreprises chinoises. Des manifestations massives, initiées par les étudiants et réprimées dans un premier temps, ont abouti à la démission du Premier ministre et du maire de Novi Sad. Malgré des concessions du président Vukic, le mouvement continue de s’étendre, soutenu par l’opposition qui a perturbé l’assemblée serbe avec des fumigènes. Les protestataires exigent plus de transparence, l’indépendance des institutions et un meilleur respect des droits humains.
Le nouvel alignement Washington/Moscou ?
Dans ce scénario fictif de février 2025, les États-Unis, sous Donald Trump, négocient la fin du conflit ukrainien sans Kiev ni l’Europe, invoquant des dépenses « inutiles » et le besoin de freiner l’influence chinoise. La Russie, elle, propose une coopération sur les minéraux stratégiques, imposant une paix unilatérale qui marginalise l’Europe et l’Ukraine.
Le Sommet pour l’Action sur l’Intelligence Artificielle sème le débat sur l’avenir de la régulation et de l’innovation.
Les 10 et 11 février 2025, Paris a accueilli le Sommet pour l’Action sur l’IA, illustrant la rivalité entre États-Unis, Chine et Europe. Entre course à l’innovation et enjeux de régulation, l’IA s’impose plus que jamais comme un levier de puissance mondiale.
Le président roumain Klaus Iohannis démissionne après l'annulation des élections de 2024, marquées par une ingérence russe en faveur de l’extrême droite. De nouvelles élections sont prévues en mai 2025 sous la présidence intérimaire d’Ilie Bojan.
Un avenir américain pour Gaza ?
Donald Trump propose de placer Gaza sous souveraineté américaine, provoquant un rejet international massif, sauf d’Israël. Washington tente d’apaiser les tensions, mais des intérêts pétroliers pourraient motiver ce projet controversé.
Le nouveau chapitre syrien.
Le 8 décembre 2024, la chute de Bachar Al-Assad ouvre une phase de reconstruction en Syrie. Le pouvoir est disputé entre Hayat Tahrir Al-Sham, l’Armée Nationale Syrienne (soutenues par la Turquie) et les Forces Démocratiques Syriennes (soutenues par les États-Unis). La Russie et l’Iran perdent leur influence, tandis qu’Israël reste méfiant. L’Union Européenne hésite entre sanctions et soutien à la stabilisation. Entre influence turque, démocratie fragile et risque de résurgence djihadiste, la Syrie devient le terrain d’un nouveau jeu géopolitique.
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